Jakarta

Réveil vers 8h. Nous prenons nos sacs et les déposons en consigne à la réception de l'hôtel. Aujourd'hui il fait très beau et le soleil cogne fort.

Nous gagnons à pied la Place Monas, et après avoir demandé à plusieurs personnes, nous trouvons enfin le Musée National qui, paraît-il, regorge de merveilles. Mais nous n'avons pas de chance: aujourd'hui, il est exceptionnellement fermé, pour cause de Nouvel An hindouiste (ça me rend dingue car Java est à plus de 95% musulmane! grrrr). Nous sommes vraiment dégoûtés car nous comptions vraiment le visiter. Nous retournons donc sur la Place Monas, avec sa grande Flamme et la plus grande mosquée du Sud-Est asiatique. Nous prenons notre petit déjeuner (composé de biscuits achetés la veille) sous les arbres, puis traversons la place.

Nous décidons alors de rejoindre en taxi le vieux port, Sunda Kepala, dans l'ancienne Batavia. Le taxi man ne comprend pas que nous puissons aller visiter ce coin de la ville, et nous demande sans cesse "quel hôtel?". Finalement, nous descendons: eh bien effectivement, il n'y a pas grand chose à voir! Quelques vieux bateaux sont accostés, il y a des cargaisons çà-et-là...

Nous en avons rapidement marre, nous sommes vraiment très fatigués et l'humidité commence à avoir raison de mes nerfs!... Nous repartons donc à pied, longeons la Vieille ville (que j'appelle plutôt un bidonville...), puis hélons un taxi pour rejoindre notre hôtel.

Nous restons au café plusieurs heures et jouons au Petit Bac (nous faisons les 26 lettres de l'alphabet). Nous faisons tous les deux le même résultat! Ensuite Chéri va manger dans un petit warang non loin. Pendant ce temps, je nourris une petite chatte qui nous fait plein de câlins!

A 18h, nous prenons un taxi pour l'aéroport: il roule tellement vite que le prix du compteur augmente en conséquence. Nous n'avons pas assez pour le payer (100 000rp à la place de 108 000rp), mais il accepte sans faire d'histoires! Ouf! Nous traversons donc Jakarta et observons qu'il s'agit presque toujours des mêmes bâtiments: des banques, des dizaines et des dizaines!... C'est impressionnant! Nous patientons encore plusieurs heures à l'aéroport avant de pouvoir embarquer.